Quatre raisons pour lesquelles les assureurs ont tout intérêt à se lancer maintenant dans le greenfield

Il y a même seulement trois ans de cela, l’idée aurait paru ridicule. Aujourd’hui, de nouvelles marques d’assurance crédibles apparaissent comme sorties de nulle part, offrant des expériences utilisateur fluides, des devis instantanés, des cycles d’achat de cinq minutes et des options de self-service, le tout disponible à chaque instant sur votre smartphone. Mais quels facteurs rendent tout cela possible ? Parmi les stratégies les plus courantes, on peut citer la maturation rapide de l’architecture cloud-native, la digitalisation, les API ouvertes ou encore la généralisation des initiatives de type greenfield.

Qu’il s’agisse du développement de produits, de l’expérience client ou d’un projet de transformation digitale, l’élément le plus déterminant est le besoin de rapidité. Et pourtant, le secteur regorge d’histoires de remplacements de systèmes centraux qui ont duré des années, entraînant des millions voire des dizaines de millions de dollars de dépassement. Mais on ne peut pas reprocher à ces équipes d’être ambitieuses. Après tout, il s’agit de projets décisifs en matière de carrière et, en vérité, peu de personnes en ont déjà réalisé un par le passé. Il n’existait pas non plus tellement d’autres options.

Jusqu’à il y a peu, les systèmes centraux étaient construits d’un seul bloc, coûteux et leur mise en œuvre nécessitait énormément de temps et de ressources. Avec l’avènement des systèmes centraux basés sur une architecture cloud-native ouverte, ce n’est plus le cas. La tarification basée sur abonnement, la préintégration et la configurabilité low-code/no-code permettent de démarrer doucement, d’apprendre puis de se lancer rapidement. Celent* considère que c’est pratiquement devenu une tendance.

Les initiatives greenfield fonctionnent comme une entité distincte du navire-mère. Moins entravées par les anciens systèmes, elles peuvent innover rapidement, en toute liberté. Elles associent les avantages d’un nouveau montage avec les ressources en capital et le savoir-faire dont disposent les sociétés déjà bien établies.

Pour en savoir plus, consultez The Greenfield Field Guide for Insurers, mais découvrez d’ores et déjà quatre raisons pour lesquelles vous avez tout intérêt à vous lancer maintenant dans une initiative de type greenfield :

    1. Les délais de mise sur le marché et les coûts de développement ont considérablement diminué grâce aux avancées observées dans les services basés dans le cloud, dans l’ouverture, ainsi que dans le CI/CD.
    2. En se concentrant sur une seule catégorie de produits, sans dette technologique, il est possible de réinventer et de créer des processus opérationnels qui soient digitaux dès leur création, automatisés, plus rapides et assortis de coûts d’exécution considérablement réduits.
    3. Les assureurs souhaitant démontrer une grande capacité d’innovation avec de nouveaux modèles économiques et une souscription basée sur les données gagnent déjà des clients.
    4. La possibilité de collecter, d’analyser et de combiner des données de manière inédite vous permet de tester, d’apprendre et de fournir rapidement de nouveaux produits et services à valeur ajoutée. Prêtez-vous à l’exercice relativement souvent, et cela représentera pour vous un avantage concurrentiel significatif sur un marché qui se standardise de plus en plus.

Si vous n’êtes pas déjà convaincu de l’intérêt de la transformation digitale, je ne tenterai pas de vous faire changer d’avis. En revanche, si vous cherchez à contribuer à l’une de ces transformations pendant votre vie, réfléchissez à cette nouvelle stratégie que sont les initiatives greenfield. La technologie est prête, et la chasse aux parts de marché en est la preuve.

Pour en savoir plus sur le greenfield, téléchargez The Greenfield Field Guide for Insurers: Is Greenfield the Right Approach to Your Digital Transformation?.

* Document Insurance Innovation Outlook 2019, établi par Celent, page 12. « Le dernier domaine à relever d’après les données d’anticipation d’investissement est celui des activités de lancement greenfield. À peine plus de la moitié des participants, soit 51 %, ont indiqué que leur investissement allait augmenter. »

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